Société d'Emulation de l'Ain


La Société d’Emulation de l’Ain, des Sciences, Lettres et Arts

   

 L’histoire d’une académie de province, du XVIIIe siècle au XXIe siècle…

 La fondation décisive de la Société d’Emulation de Bourg-en-Bresse, a eu lieu en février 1783. Comme la plupart des académies de province, elle a connu une esquisse, une première conception, avant d’être définitivement installée, sur des bases solides.

 On avait découvert vers 1860, encastrée dans un mur de la rue Verchère, l’actuelle rue du lycée, une inscription en latin évoquant l’existence d’une « académie » de Bourg au XVIe siècle. De nos jours, on pense que ce terme désignait plus probablement une école qui dispensait les humanités aux collégiens.

 

L’Académie de Bourg-en-Bresse

C’est  en décembre 1755 que se réunissent vers la porte de Lyon, quelques notables de la ville, autour d’un jeune homme né en 1732, Joseph Jérôme Lefrançois de Lalande, dont le titre de gloire était d’avoir mesuré la distance de la terre à la lune. Lalande était déjà membre de l’Académie de Berlin, et depuis 1753, de  l’Académie des Sciences. Ils n’étaient qu’une douzaine de membres : l’astronome Lalande, trois magistrats, quatre prêtres, trois nobles, un médecin… tous membres de ce qu’on appelait la bonne société : « Plusieurs personnes que l’esprit et le goût des sciences faisaient gémir sur l’indolence de leurs compatriotes, se joignirent à moi en 1755 pour former à Bourg des assemblées de littérature ».

Bien que Jérôme de Lalande fût un astronome et mathématicien, cette société était avant tout littéraire. La première séance a eu lieu le 27 Janvier 1756, dans le pavillon du jardin de Jean Bernard, un conseiller au présidial  de Bresse et à l’élection. Le comte Louis-Joseph de Lucinge écrit et dit des vers ; le Dr Monnier traite de médecine, le conseiller Bernard étudie les lois et usages de Bresse...

Cependant, Jérôme de Lalande ne s’est pas préoccupé d’établir un règlement ; en outre, il doit retourner à Paris pour sa carrière… Le 29 Mars 1757, on suspend les séances.

 

La Société d’Emulation de Bourg-en-Bresse

Thomas Philibert Riboud, né en 1755, accomplit ses études à Dijon. Il est élu membre de l’Académie de Dijon, puis devient avocat à Lyon ; en 1778, il fonde avec Delandine la Société littéraire de Lyon. En 1781, il devient procureur du Roi à Bourg.

Le 16 février 1783, il réunit dans sa maison, rue des Cordeliers [Edgar Quinet], une douzaine de personnalités de la ville. Vingt-six ans se sont donc écoulés. Ils sont douze membres fondateurs, issus du clergé, de la noblesse et du tiers-état. Garron de la Bévière, syndic éclairé de la noblesse de Bresse, devient le premier président. Thomas Riboud est élu secrétaire perpétuel. Parmi les fondateurs, Jean-Marie Monnier, conseiller au bailliage, est le fils du Dr Monnier, l’un des douze fondateurs de la première académie. 

Un règlement  est aussitôt adopté. La Société est composée de membres actifs, dont le nombre ne peut excéder seize. Ils sont astreints à des travaux réguliers. Les associés libres résident également à Bourg, mais leurs occupations ne leur permettent pas de fournir autant de travaux. Les membres d’honneur sont des personnalités qui peuvent apporter une aide précieuse à la société de par leurs connaissances et leur statut social ; enfin les associés « étrangers » ou non résidents, apportent une véritable ouverture au monde et permettent de suivre les progrès réalisés dans les sciences et techniques, dans les autres académies. La plupart de ces associés non résidents sont de Dijon, capitale de la province de Bourgogne, Bresse, Bugey et Gex… de Lyon, et de Paris. 

La nouvelle académie de Bourg est donc fondée avec des structures solides ; rien n’a été négligé pour favoriser son essor. Un protecteur est élu « à la pluralité des suffrages » : c’est le duc de Bourbon, fils du prince de Condé, gouverneur de la province.

 

Mai 1783 ; le Roi donne la permission de s’assembler.

Le 31 mai 1783, le Roi Louis XVI donne à la Société la permission de s’assembler. De 1783 à 1790, les séances ont lieu à l’hôtel de Province, (actuelle rue Bichat), dans la salle du Clergé.

 

Pourquoi « Société d’émulation » ?

Le nom de cette structure est, en fait, choisi par Thomas Riboud :

« Il serait peu convenable de nommer le nouvel établissement Société littéraire, parce qu’il semblerait que les belles-lettres seraient uniquement son but ; d’un autre côté le titre d’académie serait trop fastueux et il convient d’en choisir un qui, n’annonçant point d’objet exclusif, soit analogue à nos vues et à nos forces ; celui de Société d’Emulation paraît réunir ces avantages. Il est simple et modeste, et annonce néanmoins la résolution de travailler en tous genres ». Il s’agit donc d’encourager les talents et d’encourager tout ce qui peut être utile à la petite province de Bresse.

 

Une ruche, emblème de la Société d’Emulation

L’emblème de la Société d’Emulation, est une ruche entourée d’abeilles qui butinent. Il indique l’idéal de la société : travailler en commun pour le bien de la Bresse. Enfin, la devise choisie par M. de la Bévière « Labor omnibus unus », est tirée des Georgiques de Virgile. Emblème et devise résument bien la volonté d’accomplir un travail pour le bien commun.  

 

Discours sur l’utilité d’une société littéraire dans la province de Bresse

Dès 1783, Thomas Riboud justifie la création, l’existence d’une Société littéraire en Bresse. Il montre que des académies naissent dans toute l’Europe, y compris en Espagne. Bourg ne doit pas demeurer à l’écart de ce grand courant des Lumières mais doit également en être un relais :

« La France seule en compte plus de quarante en tous genres. Philadelphie et Neuf-York ont leurs académies ; on en trouve sur les bords glacés de la Néva, comme sur ceux du Guadalquivir ».

Il assigne à la Société d’Emulation la noble tâche d’éveiller les esprits, et également de faire sortir la Bresse de sa relative autarcie intellectuelle ; il a vécu à Dijon et à Lyon, et il veut que Bourg, à son tour, ait une académie :

« L’avantage le plus prochain d’une société consacrée en Bresse aux sciences et aux lettres, sera d’inspirer le goût du travail et de l’étude… Nos compatriotes en prenant le goût des sciences et des lettres, les cultiveront bientôt avec distinction ; ce goût respectable donnera en peu de temps des naturalistes, des physiciens, des géomètres, des agriculteurs [agronomes]…

Une heureuse révolution se fera dans les mœurs, la triste oisiveté disparaîtra, et nous verrons régner à sa place l’amour du travail et celui de la gloire ».

Thomas Riboud publie alors un Tableau indicatif, dans lequel il expose des pistes de recherches pour les membres de la Société d’Emulation géologie, agronomie, irrigation, assèchement des marais, recherches archéologiques, science physique, médecine, hygiène, eaux minérales, histoire, littérature…

 

Une très dynamique société de pensée.

On se réunit deux fois par mois le lundi, à l’Hôtel de province et les membres lisent des mémoires pour informer leurs confrères de leurs recherches.

Dès 1783, la Société fait des fouilles archéologiques sur le site gallo-romain  d’Izernore ; Varenne de Fenille et Borsat de la Pérouse  transforment les fossés qui ceinturent les remparts, en « jardins rustiques ». Fenille lit ses mémoires sur l’assolement triennal. La Société organise des cours publics et gratuits, d’astronomie, de physique, d’anatomie, d’accouchement… Lalande, Riboud, le baron de Bohan, se passionnent pour les montgolfières. Et en 1785, la Société d’Emulation obtient de l’Intendant de Bourgogne la création d’une salle de physique dans le collège. Elle organise également des concours : sur le curage de la Reyssouze et les canaux ; sur les fours à brique, sur les prairies artificielles… elle favorise la construction de l’hôpital et crée un bureau de charité en 1789…

En dix ans, 389 pièces et mémoires ont été lus à la Société d’Emulation.

 Le 8 août 1793, les académies sont interdites en France par décret. C’est la Terreur qui impose cette mesure ; le Président Varenne de Fenille est guillotiné à Lyon ; sept autres membres de la Société. Sept autres membres subissent le même sort à Lyon, ou à Paris.

 

1801 : la Société d’Emulation est rétablie.

Après la Révolution, Lucien Bonaparte puis Chaptal, ministres de l’Intérieur, demandent à Thomas Riboud de rétablir la Société. Le 2 nivôse de l’an 9, elle devient Société d’Emulation et d’Agriculture de l’Ain.

Seuls sept membres actifs et six correspondants, participent à la première séance, du 2 messidor an 9 (21 juin 1801) : 21 membres sont morts pendant la Révolution. Le Préfet Ozun devient président de la Société ; Thomas Riboud reprend son siège de Secrétaire perpétuel.

Très rapidement, on élit de nouveaux membres, parmi lesquels le poète Gabriel de Moyria, Brillat-Savarin, Lacépède, le baron Costaz, l’un des principaux savants de l’expédition d’Egypte… puis André-Marie Ampère, dont le premier ouvrage sur La théorie du jeu, est publié par la Société d’Emulation.

 

Une influence prépondérante dans le domaine agricole

La Société s’intéresse plus que jamais à l’agriculture moderne et encourage en particulier le marnage, l’élevage des mérinos ; elle s’intéresse à l’hygiène ; elle répand la pratique de la vaccine dans les campagnes. Le Docteur Pacoud apprend même à de simples paysans, à vacciner. Des primes sont attribuées aux cultivateurs ayant expérimenté de nouvelles méthodes.

Elle publie chaque année plusieurs opuscules et joue un rôle majeur dans la rédaction de la Statistique du département, publiée en 1808.

A partir de 1808, elle publie un fascicule mensuel, le Journal d’Agriculture, des Sciences et des Lettres de la SEA, très lu par les propriétaires ruraux. Pour donner l’exemple, elle établit même une petite pépinière à Brou, puis une plus vaste, à Challes. Elle distribue des semences et prodigue des conseils, y compris dans le domaine de la sylviculture.

Jérôme Quinet, le père d’Edgar Quinet, introduit même des buffles dans sa propriété de Certines, et pour le drainage, met en place une vis d’Archimède mue par le vent.

 La bibliothèque de la Société qui comprend des ouvrages sauvés par Thomas Riboud pendant la Révolution, s’enrichit de dons, des manuscrits des membres, et des revues des académies et sociétés correspondantes.

 En 1813 et 1814, à cause des défaites de l’Empire, plusieurs séances ne peuvent avoir lieu. Et en 1815, après la défaite de Waterloo, lorsqu’elle se réunit, la Société donne des conseils d’hygiène, pour combattre les épizooties dues aux animaux malades des soldats Austro-Hongrois.

L’introduction de la charrue Dombasle à partir de 1823, est l’un des meilleurs services que la Société ait rendu au cours du XIXe siècle. Mathieu de Dombasle, de Nancy, était un membre correspondant très actif, dans les années 1820-1840.

Sous la Restauration, à partir de 1817, la Société d’Emulation encourage également l’enseignement mutuel, une méthode importée d’Angleterre ; les meilleurs élèves servent alors de moniteurs.

Charles Jarrin a su décrire avec lyrisme, cette période qui fut l’une des plus fécondes de la Société d’Emulation :

« Les méthodes nouvelles essayées, appréciées à leur juste valeur… les espèces nouvelles de céréales, de fourrages artificiels et de fourrages-racines, les arbres à fruits, les essences forestières, les mûriers les plus propres à résister à la gelée, étudiés, acceptés ou écartés, suivant les chances de réussite ; une éducation modèle des vers à soie, conduite à fin : les instruments perfectionnés, charrue belge, charrue Dombasle, houe Pictet… introduits avec choix et distinction ; ces instruments prêtés libéralement, quelquefois donnés en prime ; des grains, des greffes, des arbres distribués à profusion tous les ans ; voilà en deux mots ce que nous avons fait, non un an ou deux, mais trente ans à Brou et à Challes ».

        

Une académie reconnue d’utilité publique en 1829.

D’autres académies et sociétés d’agriculture se sont essayées à de tels travaux mais pas sur une telle durée. Il n’est guère que la Société d’Agriculture de France -aujourd’hui Académie d’Agriculture- qui puisse se réclamer d’un tel bilan.

Il n’est donc pas surprenant que la Société d’Emulation et d’Agriculture de l’Ain ait été reconnue d’utilité publique, par ordonnance signée à Saint-Cloud en 1829.

Les artisans de cette expérimentation et auteurs du Journal d’Agriculture, Sciences, Lettres et Arts, sont principalement Cabuchet, Chevrier de Corcelles, Dubost, Hudellet, Goléty, Monier, Puvis, Thomas Riboud, Silvent, Varenne de Fenille fils. La Société organise également des cours et des expositions d’horticulture ; Alphonse Mas, le grand pomologue, va développer le savoir dans ce domaine, et publier plusieurs articles dans la revue. Marc-Antoine Puvis, président pendant une vingtaine d’années, ancien polytechnicien, rédige avec l’aide de ses confrères une statistique de l’Ain, et travaille à l’amendement des sols, en particulier par le chaulage. Il est même cité par Flaubert.

 

Erection de statues, bustes aux XIXe, XXe, XXIe siècles

Les arts, la littérature, demeurent des préoccupations essentielles ; Edgar Quinet, élu membre de la Société, écrit sur Brou…

La Société d’Emulation a organisé en 1852 une souscription pour l’érection d’une statue en bronze à Bourg, en l’honneur de Xavier Bichat, qui fut l’un de ses membres les plus célèbres : elle est l’œuvre de David d’Angers. Aujourd’hui encore, les Entretiens de Bichat qui se déroulent chaque année à Paris,  la statue de Bichat sculptée au fronton du Panthéon, rappellent le génie de ce médecin en avance sur son époque…

En 1907, la Société a fait ériger un buste à Jérôme de Lalande, au square Lalande ; cette œuvre a été réalisée par Alphonse Muscat, membre de la Société, de Druillat.

Le 18 octobre 1924, une plaque commémorative avec le buste de Thomas Riboud, a été apposée à Brou, rappelant le rôle du fondateur de la SEA dans le sauvetage de Brou pendant la Révolution. Elleest également due au ciseau de Muscat.

En 1985, un médaillon a été apposé à Jasseron pour le 250e anniversaire de la mort de Thomas Riboud.

Plusieurs plaques ont été apposées, dues à Michel Carrara, meilleur ouvrier de France , et des médaillons : en 2007, sur la maison de Lalande à Jasseron ; en 2014 une plaque avec le portrait du général Delestraint sur l’immeuble de Bourg où logeait le chef de l’Armée secrète ; en 2015 une plaque à Pérouges, sur la demeure du général Messimy…

 

Histoire et fouilles archéologiques

L’agriculture, après 1870, n’a plus été une activité de premier plan. La création de comices agricoles, de chambres d’agriculture, a rendu les recherches de la SEA moins indispensables. Les Annales de la Société d’Emulation succèdent au Journal d’Agriculture. Charles Jarrin en est l’animateur principal. Cependant, la sylviculture et surtout l’aviculture sont demeurées parmi les occupations des membres de la Société. Les fouilles archéologiques ont pris une place importante, ainsi que les recherches sur la préhistoire dans les années 1900.

La défense de Pérouges a mobilisé plusieurs membres, en particulier Francisque Thibaut. Plusieurs articles sont parus dans les Annales, dès les années 1870.

Des sorties culturelles sont organisées sur le département ; les épouses accompagnent volontiers leur mari dans cette société d’hommes… La photographie tient une grande place de 1880 à 1914. Des projections sont organisées au cinéma Le Carillon.

Le Docteur Victor Nodet est l’un des premiers à réaliser une étude véritablement scientifique du monastère de Brou. Jusqu’à 1914, quatre fascicules des Annales paraissent chaque année. Cet âge d’or va s’achever en 1914.

 

La Grande Guerre

La Société paye un assez lourd tribut lors de la Grande Guerre. Elle perd plusieurs de ses membres actifs et correspondants, en particulier le député Pierre Goujon, promis à une carrière ministérielle, tué le 25 août 1914 en avant de sa section, à Méhoncourt en Lorraine. Les travaux portent sur l’histoire, l’archéologie, ainsi que sur les améliorations dans le domaine de l’aviculture chez les particuliers ; il faut pallier aux privations…

Le général d’armée Eugène Debeney perce le front en 1918 et remporte la victoire de Saint-Quentin; c’est lui qui reçoit les plénipotentiaires allemands venus signer l’Armistice du 11 novembre.

Dans l’entre deux guerres, les érudits comme le Professeur Dubois, et Octave Morel, fournissent de nombreux articles et monographies pour les Annales. Les femmes ne sont toujours pas admises…

A la veille de la guerre, le général Debeney donne une communication dans laquelle il avertit du fait que notre armée est moins bien équipée que l’armée allemande…

Pendant la Seconde guerre mondiale, la Société a continué à se réunir. Plusieurs membres dénoncent vigoureusement l’annexion de fait de l’Alsace et de la Lorraine messine. L’abbé Gringoz mène des fouilles sur le site des Conches, dans le Revermont, découvrant d’importants vestiges gallo-romains.

En 1944, le général Charles Delestraint, Chef de l’Armée secrète, est assassiné à Dachau, à la veille de l’arrivée des troupes américaines.  

 

Malgré les changements de mentalités, l’avènement de la télévision, la Société a poursuivi ses recherches. Le docteur Saint-Pierre a réuni à Bourg le Congrès des Sociétés Savantes de Bourgogne. Des difficultés financières nous obligent à cesser la publication des Annales. Nous devons quitter notre siège à l’Hôtel de Bohan vers 1970, celui-ci étant rénové et annexé par la Mairie. Nos plaques photographiques, entassées dans un lieu humide, souffrent… Et les réunions qui ont lieu à la Maison des Sociétés ne rassemblent que quelques personnes. Plus de revue, plus de séances publiques. Plus de subventions…

Seul point positif, les femmes ont enfin été admises !

La renaissance a lieu à la fin des années 1970, avec une nouvelle génération, des recherches nombreuses ; ces recherches concernent aussi le pré inventaire des communes  poches de Bourg. Nous nous réunissons généralement aux Archives départementales, accueillis par le Directeur, Paul Cattin.

A partir de 1978, nous proposons de nouveau des conférences publiques.

Nous recommençons à organiser des expositions à partir de 1980, sur le Vieux Bourg, puis sur le bicentenaire de la Société d’Emulation…

Des colloques concernent Lalande, la vie intellectuelle au XVIIIe siècle, Thomas Riboud, et plus récemment, Charles Delestraint ou l’humaniste Castellion…

La défense du patrimoine bâti a été l’une de nos principales activités, avec l’ère aujourd’hui révolue, du « tout béton ».

En 1982, c’est la création des Nouvelles Annales de l’Ain, avec des numéros spéciaux.

Notre siège est depuis l’an 2000 à la Maison du Vieux Bourg, porte des Jacobins et 7 rue Jules Migonney. Les réunions rassemblent une cinquantaine de personnes. Nous organisons des sorties culturelles dans le département. Pour le centenaire de la SEA, nous avons fait un voyage sur la Marne en 2014, un autre à Verdun en 2016, un autre enfin en Alsace et dans les Vosges en 2018…

Depuis 2015, nous collaborons à des expositions sur l’Ordre de la Légion d’honneur, dans le Valromey ; dans la Dombes ; dans le Haut-Bugey ; en Bresse.

Nos travaux devront continuer à être en lien avec d’autres organismes : Ordre du Mérite, Ordre des Palmes académiques, Amis du Vieux Bourg, Amis des Musées départementaux, Vieilles Maisons françaises, …

Et nous avons réintégré L’Association Bourguignonne des Sociétés Savantes, que nous avons reçue pour un colloque au monastère royal de Brou en octobre 2016.

La mise en place d’un site internet correspond à une obligation, en ce début de XXIe siècle.

Nous étions environ 70 membres il y a vingt ans ; nous sommes aujourd’hui plus de 210 membres, actifs, correspondants et d’honneur.

Les projets ne manquent certes pas ! Continuons à faire preuve d’audace, de dynamisme : c’est l’éthique même de l’émulation !

 

                                   Alain GROS - ancien Président Société d'Emulation et d'Agriculture de l'Ain 

 

 

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